Le nombre de réfugiés Centrafricains dans la ville de Zongo, située à plus de 260 kilomètres de Gemena, chef-lieu de la province du Sud-Ubangi passe désormais de 10.000 à 19.500 personnes.
C'est le maire de cette ville frontalière de la République Démocratique du Congo, Michel Siazo qui a alerté sur la situation dans une interview accordée à 7SUR7.CD, ce vendredi 29 janvier 2021.
La même source ajoute que ces réfugiés Centrafricains font face à beaucoup de difficultés vu qu'ils ne sont pas encore pris en charge depuis le début de leur arrivée dans cette partie de la province du Sud-Ubangi voici maintenant plus de deux semaines passées.
« La situation est vraiment alarmante. Parce qu'il n'y a pas encore d'appui. Le nombre s'est augmenté. Ils sont à plus ou moins 3.500 ménages soit plus où moins 19.500 réfugiés Centrafricains », a confié le maire de la ville de Zongo, Michel Siazo Yekeyeke.
Ce dernier indique que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) est en train d'identifier ces Centrafricains qui ont trouvé refuge à Zongo et que jusque-là il n'y a aucune assistance en leur faveur.
Michel Siazo a par ailleurs confirmé qu'une fille parmi les réfugiés Centrafricains a été torturée et violée dans la commune de Wangu vers Gbakode mais n'a pas eu d'accès aux soins de santé.
Le maire de la ville de Zongo Michel Siazo qui dit être débordé de la situation souligne que certains réfugiés Centrafricains vont dans des champs des habitants de la ville pour y chercher de quoi mettre sous la dent et que cela représente un danger pour la population de sa juridiction.
Il sied de signaler que certains réfugiés Centrafricains qui ont fui les violences qui sévissent à Bangui vers la ville de Zongo souffrent des maladies d'origine hydrique notamment la « diarrhée », conclut Michel Siazo.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena