Réagissant à un communiqué rendu public le 16 janvier 2021 par le Centre International pour la Défense des Droits de l'Homme et l'Environnement (CIDDHOPE), l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature(ICCN) a parlé des accusations graves à l'encontre des gardes du parc National des Virunga accusés de meurtres de civils, enlèvement et non assistance à personnes en danger.
L'ICCN a, dans un communiqué de presse daté de ce lundi 1er février, fustigé les allégations formulées par cette ASBL.
"L'institut Congolais pour la Conservation de la Nature refute catégoriquement l'ensemble d'allégations formulées par le CIDDHOPE. Une enquête interne formelle a été diligentée pour vérifier chacun des éléments présentés dans le communiqué. Il ressort des conclusions de l'enquête qu'aucun fait n'appuie de près ou de loin les allégations du CIDDHOPE", lit- on dans ce document.
Et de poursuivre : "La même enquête a aussi établi un lien entre une personne tierce mentionnée dans le communiqué et l'attaque menée par des éléments Maï-Maï contre une patrouille de gardes en date du 06 janvier 2011. Pour rappel, celle-ci avait causé la mort de sa garde et l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature avait porté plainte auprès de l'auditorat militaire pour identifier et punir les auteurs de ce crime. Le lien matériel établi entre les circonstances qui entourent la mort de 6 gardes et les affirmations du CIDDHOPE ont justifié de verser ce nouvel élément au dossier de l'enquête menée par l'auditorat militaire".
Par ailleurs, l'ICCN a fait savoir qu'il compte poursuivre des discussions avec l'ensemble des oeganisations de la société civile qui dénnoncent les atteintes à l'environnement et aux droits humains sur le territoire et en périphérie du parc national des Virunga.
Christel Insiwe