L'armée congolaise annonce avoir tué 6 rebelles de l'Allied democratic forces (ADF), le lundi 9 octobre dernier, lors des combats qui les ont opposés à Kainama, au Nord-est de la nationale N°4, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
Le capitaine Antony Mwalushayi qui l'a fait savoir dans une note à la presse indique que 2 armes ont également été récupérées mais il regrette la mort de 3 militaires congolais tombés lors de l'accrochage.
« C'était dans la soirée du lundi 9 octobre lors des affrontements entre l'armée régulière et ces moudjahidines dans la localité de Kainama, non loin de la forêt de Kamungu, à la frontière entre l'Ituri et le Nord-Kivu. Côté FARDC, 3 vaillants soldats sont tombés sur le champ d'honneur », rapporte le porte-parole militaire dans la contrée.
Toutefois, tout en insistant sur le mariage civilo-militaire, ce dernier rassure au sujet des dispositions prises par le secteur opérationnel Sokola 1 pour protéger les civils contre les actions de la rébellion.
L'ADF, groupe armé d'origine ougandaise, n'a toujours pas désarmé en dépit d'opérations militaires engagées depuis des années contre lui.
Depuis fin novembre 2021, les armées congolaise et ougandaise combattent la rébellion mais ne sont jamais venues à bout de la nébuleuse en dépit de certaines avancées notées dans certaines localités.
Le 2 octobre dernier, 9 ans se sont écoulés, jour pour jour, depuis que les ADF ont commis le tout premier massacre massif des civils dans le territoire de Beni. 9 ans après, le mouvement terroriste a réussi à élargir ses actions dans la province de l'Ituri, les terriroires de Mambasa et d'Irumu étant jusqu'ici ceux touchés par les atrocités.
Isaac Kisatiro