Le bilan du bombardement d'un camp de déplacés au quartier lac vert en ville de Goma, est passé de 14 à 35 morts et 37 blessés d'après le gouvernement de la République démocratique du Congo.
C'est le ministre des Affaires sociales et actions humanitaires, Modeste Mutinga, en séjour à Goma avec son collègue des droits humains, qui l'a annoncé ce jeudi 09 mai après un entretien avec le gouverneur du Nord-Kivu, le Général Peter Cirimwami.
"Le gouverneur nous a communiqué le bilan à ce jour. Ce bilan qui a évolué était de 14 morts, il est aujourd'hui fixé à 35 morts et 37 blessés. Nous avons décidé d'organiser les obsèques le samedi prochain. Une délégation de Kinshasa nous rejoindra également le samedi. Toutes les dispositions sont prises pour que ces obsèques soient dignes des fils du pays qui ont perdu leur sang pour l'intégrité de notre territoire", a déclaré le ministre Modeste Mutinga à la presse locale.
Pour rappel, des bombes sont tombées dans les camps de déplacés à Goma le 03 mai dernier en pleine journée, conséquence de l'intensification des combats entre l'armée et les rebelles du M23. L'une de ces bombes a fait des dégâts avec un premier bilan qui faisait état de 9 morts.
Le gouvernement congolais a accusé le Rwanda d'en être l'auteur. Une accusation reprise par les États-Unis. Washington a réitéré son appel au Rwanda de retirer ses troupes déployées dans l'est de la RDC et de cesser tout soutien au M23.
Alphonse Muderwa