La rue va gronder le jeudi 26 mai sur toute l’étendue de la république. A l’appel de la Dynamique de l’opposition, du G7 et de l’alternance pour la république, les congolais sont appelés à dire non à l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle le 13 mai dernier. Arrêt qui donne tacitement la possibilité au président Kabila de prolonger son règne alors qu’il est censé s’arrêter le 19 décembre 2016. D’un ton ferme, le président de l’Unc, Vital Kamerhe a assuré la population que tous les leaders seront à la tête de la marche. ‘‘N’ayez pas peur car nous les leaders, nous serons devant vous. Il n’est pas question de troubler l’ordre public’’, a-t-il prévenu. Et, nous disons à la police que nous ne voulons pas de provocation. L’ancien président de l’assemblée nationale a appelé la police à amener ses bombes, ses gaz lacrymogènes à Beni où les congolais meurent tous les jours à cause de l’insécurité. Albert Fabrice Puela, le modérateur de la Dynamique a invité la population à se mettre débout partout au pays pour sauver la nation en péril. Le seul langage qui revient, c’est le départ du président sortant après le 19 décembre 2016. A Kinshasa, la mobilisation a commencé. Les jeunes de la Dynamique et du G7 ont multiplié les réunions de stratégie. A Goma, Lubumbashi, les préparatifs de la marche sont également très avancés. A Matadi, cinq militants de l’Unc ont été arrêtés. Les autorités locales accusent de jeter les tracts dans la ville appelant à la rébellion et aux troubles à l’ordre public. Faux, rétorque la fédération de l’Unc Bas-Congo qui parle de plusieurs rafles opérées par la police dans le but d’étouffer la marche.