Accord d’Addis-Abeba : nouvelle étape franchie par la RDC

Vendredi 5 juin 2015 - 11:15

La réunion de haut niveau en vue d’identifier des réformes et interventions prioritaires pour la mise en œuvre des engagements souscrits par notre pays au titre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba a pris fin hier jeudi 4 juin 2015 à la Cité de l’Union Africaine, au Mont-Ngaliema, sur fond des recommandations émises par les participants. Dans le lot des avis proposés au gouvernement, il y a la nomination d’un médiateur devant conduire ces pourparlers.

En effet, les deux jours des travaux ont permis aux séminaristes d’identifier les interventions prioritaires pour l’opérationnalisation des engagements nationaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC. Durant cette phase politico-stratégique, les experts, les agences du système des Nations-Unies, les membres du corps diplomatiques, les partenaires techniques et financiers, la Société civile et le gouvernement ont eu l’occasion d’échanger sur les actions prioritaires structurantes. D’où la satisfaction du coordonnateur du Mécanisme national de suivi des accords conclus par la RDC, notamment celui d’Addis Abeba, (MNS), François Muamba Tshishimbi, au four et au moulin durant ces assises. « La RDC vient de faire un pas important. Avec ces recommandations, chaque responsable à son niveau devrait faire en sorte que nous obtenions du concret », a-t-il martelé.

Sur le plan technique, les séminaristes ont dégagé pour chaque engagement au moins trois actions prioritaires par secteur. Cette priorisation permet d’identifier les voies et moyens afin de dégager une dynamique nationale et régionale de consolidation de la paix. Mais également de renforcer l’autorité de l’Etat. Comme l’a souligné le représentant de groupe de coordination des partenaires de la RDC, les actions prioritaires ainsi identifiées ont été chiffrées de manière à être prises en compte dans le budget 2016. Ce dernier a souligné qu’il était heureux pour eux de participer à ce séminaire considérant que ceci, bien qu’important, « ne constitue qu’une étape ».

«Les résultats qui en découleront alimenteront les revues sectorielles prévues dans les prochaines étapes de planification et seront intégrés dans le système national de planification et de programmation du développement de la RDC », a promis le ministre du Plan, Olivier Kamitatu.

Tshieke Bukasa