Sécurité

Deux bombes larguées par l'armée rwandaise ont endommagé des avions civils stationnés à l'aéroport international de Goma, en province du Nord-Kivu dans la nuit du vendredi à ce samedi 17 février 2024. Dans un message rendu public et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce samedi, les Forces armées de la République démocratique du Congo précisent que ces bombes qui ont visé les aéronefs de l'armée congolaise ont été lancées à partir du territoire de Ngwadi au Rwanda.

L'aéroport international de Goma a été touché par deux bombes, aux environs de 2h du matin, ce samedi 17 février 2024. Leur origine n'est pas encore connue, d'après des sources aéroportuaires qui affirment que les bombes viseraient les avions de chasse, Sukhoï-25, stationnés à l’aéroport de Goma. Pour l'instant, aucune communication officielle n'a été faite par les autorités congolaises. Un incident qui survient alors qu'un mini-sommet réunissant des chefs d'États africains se déroule à Addis-Abeba pour parler de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir capturé le commandant en chef du mouvement rebelle "Kyandenga" allié à la rébellion d'Allied democratic forces (ADF) dans le territoire de Mambasa (Ituri), au nord-est de la République démocratique du Congo.  La nouvelle a été rapportée à la presse par le secteur opérationnel Sokola I au Grand Nord-Kivu à travers son porte-parole dans la région de Beni, ce vendredi 16 février 2024. 

Les autorités militaires sud-africaines annoncent que 2 de leurs soldats sont morts mercredi 14 février dernier, après qu'un obus est tombé dans leur base près de Goma (Nord-Kivu). C'est ce qu'indique un communiqué du département sud-africain de la Défense. Le document précise que les circonstances de l'incident ne sont pas élucidées et que les enquêtes seront amorcées à ce sujet.

Des hommes armés identifiés aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo "CODECO" ont fait incursion dans les carrés miniers de Mbinza et Gbata dans la chefferie de Mabendi, en territoire de Djugu, province de l'Ituri, le mardi 13 février 2024. La société civile de ladite chefferie qui livre la nouvelle à 7SUR7.CD, affirme que 8 civils dont 3 femmes et un enfant, ont été tués par ces hors-la-loi.

Deux (2) personnes sont mortes à la suite de l'explosion d'une bombe au quartier Benengule, en commune Beu dans la ville cosmopolite de Beni (Nord-Kivu), la journée de ce mercredi 14 février 2024.  Le drame a été vécu aux heures d'après-midi à Mangombi/Kabutunda, apprend-on d'un habitant de la place que nous avons joint au téléphone. 

Le ministre de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba est arrivé à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ce mardi 13 février 2024. Un deuxième séjour dans cette ville sous la menace du M23 en l'espace de 4 jours. Face à une hostilité qui règne envers la force de maintien de la paix de l'ONU (MONUSCO), Jean-Pierre Bemba a tenu à rassurer.

Les autorités de Pretoria annoncent qu'un total de 2.900 hommes de la Force de défense nationale sud-africaine feront partie des troupes de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en cours de déploiement dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Les services de sécurité de la province du Kasaï ont arrêté deux (2) présumés criminels, le vendredi 9 février 2024, à la frontalière de Kamako, qui sépare la République démocratique du Congo à l'Angola. Selon la société civile locale qui confirme cette nouvelle, il s’agit d’un sujet congolais et d’un angolais munis d’une arme AK 47 en provenance de l'Angola.  Tous deux, a ajouté la même source, faisaient parties d’un réseau de criminels démantelé par les services de sécurité. 

Le ministre congolais de la Défense est arrivé, ce vendredi 9 février, à Goma (Nord-Kivu) dans un contexte particulier marqué par des affrontements entre les troupes gouvernementales et le M23, à une trentaine de kilomètres de la ville.  Le porte-parole civil du gouverneur mentionne que Jean-Pierre Bemba vient pour palper du doigt la situation sur le terrain. "Le vice-premier ministre vient s'imprégner de la situation", explique monsieur Jimmy Nziali.