Gouvernement de cohésion nationale

Mardi 16 septembre 2014 - 13:43

Image retirée.Revenant sur « Le niet de Kengo »à toute révision constitutionnelle, Forum des As soutient qu’il est difficile de se faire une religion sur tous les ressorts de la position du président du Sénat. «Prédestiné à gérer le quota de l’Opposition pro-concertations au sein du Gouvernement de cohésion nationale, Kengo a attendu – façon Godot- ce cabinet. Près d’un an après, pas sûr qu’il soit encore l’homme fort de l’Opposition ayant participé aux assises du Palais du peuple. Le temps du Raïs est passé par là », souligne le journal qui ajoute : « D’autorité morale et donc interface unique, le leader de ce qui reste de l’Opposition républicaine est devenu un ténor de

l’Opposition pro-Concertations parmi d’autres. Résultat, pour les opposants la chasse aux orte-feuilles ministériels ne passe plus forcément par Batetela. C’est tout dire.»Le quotidien note qu’on n’en finit pas avec les tractations autour de la formation de ce gouvernement car il y a apparemment plus d’appelés que d’élus, dans un contexte où les chefs de partis exigent leur part du gâteau. Le quotidien conclut que «plus la mise en place de cette équipe prendra du temps, plus l’équation se compliquera et les problèmes continueront de s’accumuler dans un pays où tous les postes sont convoitables parce qu’enviables.»

L’Avenir s’interroge également sur les motivations de Kengo wa Dondo dans son opposition à la révision constitutionnelle. « A l’instar du président Minaku, disons que Léon Kengo ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois [...] Pourquoi a-t-il cautionné la révision constitutionnelle intervenue en 2011 ? Pour rappel, cette révision de 2011 avait supprimé l’élection du Président de la République à deux tours (article 71) et les parquets du pouvoir judiciaire en RDC (article 149). Cette révision avait donné au Président de la République des pouvoirs additionnels, notamment de dissoudre une Assemblée provinciale et de relever un Gouverneur de province de ses fonctions », souligne le journal, qui ajoute que « logiquement, Kengo devrait à cette époque brandir ses biceps et refuser toute révision constitutionnelle». L’Avenir conclut que le discours actuel du président du Sénat «ressemble à celui d’un mécontent qui, n’ayant pas trouvé gain de cause dans les prochaines négociations en vue de la formation d’un gouvernement de cohésion nationale, se permet de cracher sur la Majorité présidentielle et son chef.»

Sur l’économie

Au cours de l’ouverture de la session parlementaire, les questions économiques ont également été évoquées par les présidents des deux chambres du Parlement dans leurs discours respectifs. L’Observateur rapporte que, dans son allocution, à l’occasion de la résultats économiques notables.»

Le Phare indique que le Président de l’Assemblé nationale, Aubin Minaku, a recommandé au gouvernement de veiller à la bonne répartition du fruit de la croissance. Le quotidien indique que «fin août 2014, selon les données fournies par la Banque centrale, le pays présente une situation globalement caractérisée par un cadre macro-économique stable avec un taux de croissance du PIB estimé à 9,5%.»

Pour sa part, Le Potentiel souligne que le Président du Sénat est également revenu sur le coût du crédit bancaire, largement au-dessus du taux directeur de la Banque centrale, maintenu depuis novembre 2013 à 2%. Selon le quotidien, Kengo wa Dondo s’attend à ce que «le gouvernement engage des discussions avec le secteur bancaire, accompagnées de mesures incitatives afin d’obtenir la baisse de ces taux.»

Monusco Press