Écoles détenant de "faux arrêtés" : La CENCO prie les autorités de sursoir la désactivation des listes de paie les écoles qui remplissent les critères de viabilité

Mercredi 14 avril 2021 - 14:23
Image
7SUR7

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a, dans une déclaration lue ce mercredi 14 avril 2021 par son secrétaire général, l'abbé Donatien Nshole, sur la situation des écoles détenant de "faux arrêtés", apprécié l'idée de rétablir l'ordre dans le secteur éducatif en mettant fin à la circulation de faux documents et la création anarchique des écoles.

Cette structure de l'église catholique de la République démocratique du Congo se dit, en outre, prête à offrir son expertise à cette fin.

Cependant, la CENCO précise que concernant les écoles catholiques répertoriées comme fonctionnant avec de faux arrêtés, plusieurs sont de très anciennes écoles créées depuis la deuxième République voire même depuis l'époque coloniale.

À titre illustratif, la CENCO cite l'EP SIAMINA KIKAKU dans le territoire de Kasongo-Lunda (Kwango) et les EP KABISOKO et KITAMULIKWA dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

"Il ne s'agit donc pas des écoles fictives. Elles fonctionnent normalement en se faisant contrôler par les inspecteurs et par les services du SECOPE chaque année depuis leurs créations. Elles présentent des élèves aux épreuves de fin de cycle", lit-on dans cette déclaration.

C'est ainsi que les princes de l'église catholique prient les autorités compétentes de sursoir cette décision de désactiver des listes de paie les écoles qui remplissent les critères requis de viabilité, afin de garantir le droit à l'éducation des élèves et le salaire des enseignants qui y travaillent.

Pour rappel, dans une correspondance datée du 26 mars dernier, le secrétaire général de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST), avait annoncé la désactivation des listes de paie de plus de 600 écoles conventionnées catholiques au motif qu'elles détiennent de faux arrêtés du ministre de tutelle.

Jephté Kitsita