Charles Tshitenda wa Tshitenda, professeur des sciences politiques à l’université de STELLENBOSCH en Afrique du Sud, veut diriger la province du Kasaï-Oriental, plongée dans une crise institutionnelle depuis plusieurs mois après la déchéance par l’assemblée provinciale du gouverneur atypique Djunes Maweja.
« Il se rend jeudi à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province d’origine du président de la République, pour annoncer aux siens qu'il sera candidat et exprimer son soutien indéfectible au président de la République », d’après ses proches qui se sont confiés mardi à la Rédaction de 7SUR7.CD.
Sur place, plusieurs associations de la société civile et politiques se mobilisent déjà et sensibilisent la population pour lui réserver un accueil chaleureux », selon l’un de ses proches.
Le Coordonnateur-Afrique australe d'Assofatshi, une structure d'appui aux actions du président Tshisekedi, compte impulser le développement économique et social au Kasaï-Oriental, en mettant son expérience au service de sa province, selon ses soutiens.
Expérience tirée notamment dans le management de ses entreprises dans les secteurs minier (AKMIN MINING) et agricole, notamment, d’après ses proches.
Ces derniers estiment que le professeur Tshitenda a le meilleur profil pour occuper le poste de gouverneur du Kasaï-Oriental.
Outre sa carrière scientifique dans une prestigieuse université africaine et ses investisseurs dans le secteur économique, ses soutiens soulignent que c’est aussi un philanthrope qui aide des personnes dans le besoin grâce à la Fondation Charles Tshitenda.
Il sied de signaler que ces élections pour lesquelles Charles Tshitenda va postuler au Kasaï-Oriental, concernent 13 provinces "à problème". Elles (élections) ont été repoussées dernièrement du 3 décembre 2021 au début du mois janvier 2022.
Dans sa lettre du 27 octobre au président de la CENI, le vice-premier ministre de l'intérieur avait évoqué certaines contraintes administratives pour justifier sa décision.
Les gouverneurs sont votés par les députés provinciaux. Ils sont ensuite investis par ordonnance présidentielle.
Moise Dianyishayi