Nord-Kivu : Des dispositions sécuritaires prises pour contrer une attaque "en gestation" contre la prison centrale de Butembo

Mercredi 14 septembre 2022 - 09:27
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La Police nationale Congolaise (PNC) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mené une fouille au sein de la prison centrale de Butembo (Nord-Kivu), le mardi 13 septembre 2022. Ce qui a permis la saisie d'une dizaine de téléphones des mains des détenus qui « planifiaient » une nouvelle attaque contre cette maison carcérale. La Police rassure des dispositions sécuritaires prises pour les en empêcher. 

Dans une adresse à la presse, le Commissaire supérieur principal, Polongoma Di-Ntoto Jean-Paul, a confié que 17 téléphones mobiles, des radios Motorola ainsi qu'une quantité de chanvre ont été saisis des mains des détenus de la prise centrale de Butembo dite Kakwangura. 

Il a également révélé que ces prisonniers communiquaient avec des rebelles pour planifier une attaque contre la prison, après celle du 10 août dernier. 

« Nous sommes venus ici pour la fouille de la prison parce qu'on a eu des informations d’une attaque en gestation à la prison centrale de Butembo (Kakwangura : Ndlr). Selon les informations en notre possession, les assaillants qui ont l’intention d’attaquer la prison, sont en communication avec les prisonniers. Raison pour laquelle, on a pris des précautions, de venir fouiller pour palper la réalité. Après la fouille, nous avons constaté que l’information était fondée. Nous avons eu dans la prison, plusieurs téléphones, plus de 17 téléphones, 5 Motorola et chargeurs. Vous comprenez qu’en dehors de cela, il y avait des quantités de chanvre », a fait savoir le Commissaire supérieur principal Polongoma Di-Ntoto Jean-Paul, commandant urbain de la Police de Butembo. 

Le mercredi 10 août dernier, la prison centrale de Butembo a connu une attaque attribuée aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF). Ce jour, plus de 800 détenus s'étaient évadés. Mais, plus de 400 d'entre-eux ont déjà été rattrapés par les services de sécurité. 

Joël Kaseso