Rupture d'approvisionnement en carburant : Le DG de TRANSCO déplore la non application des instructions du chef de l'État

Mardi 26 mars 2024 - 10:24
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Les bus TRANSCO sont presqu'inexants sur les artères de Kinshasa et d'autres provinces de la RDC depuis plus d'une semaine. 50 bus seulement sur les 350 sont actuellement en circulation. Pour cause, le gouvernement ne fournit plus le carburant et le lubrifiant à la société, conformément à ses engagements. 

 Au cours d'une interview accordée à la presse ce lundi 25 mars 2024, le directeur général de TRANSCO, Cyprien Mbere Moba, a affirmé que des efforts déployés par son comité se sont avérés vains. Il appelle ainsi à une intervention urgente du chef de l'Etat afin que les bus reviennent sur la chaussée au grand bénéfice de la population congolaise. 

Le directeur général de TRANSCO se dit par ailleurs scandalisée de constater que les instructions données par le président de la  République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux ministres des Transports et des Finances lors du Conseil des ministres du 15 mars 2024 ne soient pas respectées à ce jour. 

"À la réunion du Conseil des ministres du 15 mars 2024, le chef de L'État, le Président de la République, son excellence Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a donné des instructions fermes au ministres des Transports et des Finances pour travailler en synergie en vue de trouver la solution aux problèmes qui dérangent TRANSCO. Et le premier problème est l'approvisionnement en carburant et lubrifiant. À l'heure où nous parlons, la situation n'a pas changé. Il y a eu un début de changement pour cinq jours et nous sommes rentrés dans la disette du départ. Il y a même pas une goûte de carburant à TRANSCO. Dépôt 1 comme dépôt 2. Nous nous posons la question de savoir, à quel niveau ça cloche", a déclaré le DG Mbere Moba Cyprien.

Rappelons que depuis la création de TRANSCO en juin 2013, le gouvernement avait mis sur pied une politique d’intervention économique permanente par diverses subventions pour combler les déficits, et permettre la pérennisation de la vie de cet établissement public.

Il s’agit notamment de la subvention en carburant et lubrifiant qui, à ce jour, pose un problème  de la subvention d’équilibre stipulant que le gouvernement devrait allouer à l’établissement public dans l’ensemble, des interventions financières afin de pallier le manque à gagner occasionné par la sous-facturation du coût des passagers ( ticket maintenu à 500 fc) et les passagers non-payants dont les militaires et autres.

ODN