La classe politique congolaise sous haute surveillance !

Jeudi 28 avril 2016 - 11:47

La situation politique en Rdc est suivie de très près au niveau du Conseil de sécurité de l’Onu, représentant attitré de la Communauté internationale. A cause de la situation qui prévaut au Burundi, cette dernière a juré de tout mettre en œuvre pour qu’un autre pays des Grands Lacs ne bascule pas dans la violence. Surtout pas le géant Congo. La déstabilisation de ce pays au cœur du continent va avoir des conséquences graves, imprévisibles et incalculables pour la région. Rien qu’à envisager cette perspective, la Communauté internationale a de la peine à tenir sur ses assurances.

 

Historique chance

 

Tous les rapports transmis sur la table du Secrétaire général de l’Onu, comme ceux communiqués aux plus grandes capitales occidentales, indiquent que la chose la plus apocalyptique à éviter aujourd’hui est la burundisation de la Rdc.

 

Sur ce point, Paris, Londres, Washington et Bruxelles sont formellement d’accord. Et les différentes ambassades de ces quatre pays au Congo ont reçu la mission de se transformer en observateurs scrupuleux de la scène politique congolaise.

 

Pour l’heure, le Conseil de sécurité préfère suivre la situation sans interférer directement sur le cours des événements. La dernière résolution du Conseil servant de balise permettant de suivre la situation avec une certaine sérénité.

 

Mais signalons tout de même que Maman Sidikou, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu a dernièrement tiré la sonnette d’alarme devant l’escalade de violence survenue à Lubumbashi et Kinshasa à l’occasion du 26ème anniversaire de la démocratisation du pays.

 

A sa suite, Paris et Londres ont aussi manifesté leur vive inquiétude face aux derniers événements de la capitale du cuivre et de Kinshasa.

 

Même si elle n’a pas encore, décidé d’intervenir énergiquement en Rdc, la Communauté internationale n’en veille pas moins au grain. Guettant le moindre signal permettant d’attester que la ligne rouge a été franchie...

 

Comme révélé par notre journal en son temps, les actes et déclarations des différents acteurs politiques congolais, même et surtout en privé, sont analysés à la loupe.

 

A la lumière des indiscrétions nous parvenues, une chose est sûre et certaine concernant notre pays ; à la minute près où ligne rouge sera franchie, la Communauté internationale ne va pas hésiter à sortir ses biceps.

 

Les politiques congolais sont ainsi avertis. Qu’ils ne s’imaginent surtout pas que la Communauté internationale va leur permettre une seule seconde de mettre le feu au pays et par conséquent à la région.

 

A tous et à chacun, on laisse l’historique chance de saisir l’opportunité du Dialogue en vue de garantir une sortie heureuse et concertée à la crise du pays.

Par LP