La situation demeure préoccupante après les meurtres des civils à Beni

Jeudi 10 septembre 2015 - 12:46

Dans la province du Nord-Kivu, la situation sécuritaire est dominée par les meurtres des populations civiles à Beni. Les auteurs de ces actes sont les membres des groupes armés, notamment l’ADF et les FDLR.

Au Nord-Kivu, la situation est marquée, surtout dans le territoire de Beni, par les meurtres des populations civiles commises par des présumés rebelles de l’Alliance des Forces démocratiques (AFD), mais également par l’activisme des groupes armés, particulièrement les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), selon la conférence hebdomadaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) tenue mercredi à Kinshasa.

Dans le territoire de Beni, rapporte la source, entre les 4 et 6 septembre 2015, des éléments supposés appartenir à l’ADF ont mené des attaques dans la région de Ngite située à 5 km à F Ouest de Mavivi, et tué à la machette sept (07) individus
Un total deux cent quarante-six victimes liées aux attaques de éléments de l’ADF, a été enregistré depuis le mois de janvier dernier dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Le mode opératoire de ces rebelles de I’ADF, agissant dans les localités située au Nord et au Sud de l’axe Mbau-Kamango, demeure la même. Des troupes de la brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO déterminées à mettre un terme aux activités négatives perpétrées par les membres de ce groupe armé, ont été promptement projetées sur les lieux, dans le but de contrer ces attaques des rebelles réfractaires de l’ADF, de dissuader d’autres activités négatives dans la région, de rassurer et de protéger les populations civiles.

L’activisme des rebelles réfractaires des FDLR a été rapporté la semaine écoulée dans les territoires de Rutshuru, Masisi ainsi que dans les régions adjacentes de la ville de Goma. Les éléments de ce groupe armé ont pillé des biens de valeur le 2 septembre 2015 dans la localité de Katwiguru, située à 15 kilomètres au Sud-ouest de Nyamilima. Des positions des FARDC ont été attaquées les.4 et 6 septembre 2015 par des membres de cette force négative dans le territoire de Masisi et dans le zones avoisinantes de la région de toma. Et provoqué le meurtre d’un enfant de trois ans.

Toutefois, du 3 au 6 septembre 2015, cinq éléments des FDLR, actifs dans les localités de Kitchanga, Tongo, Katale et Nyanzale, se sont rendus et ont abandonné les activités militaires. Au chapitre des redditions dans la province, du 2 septembre 2015 à ce jour, 11 éléments en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la Force onusienne déployées dans la province.

Stéphane ETINGA