Le rapport ITIE 2012 analysé

Lundi 2 mars 2015 - 13:29

Les radios communautaires et la Coalition Publiez ce que vous payez insistent sur la communication du document à la base

La coalition publiez ce que vous payez, une session de formation d’analyse du rapport Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) 2012 s’est déroulée à Mbanza-Ngungu, dans le Bas Congo.

Jean-Claude Katende, président national de l’Association Africaine de défense des droits de l’homme(ASADHO) et coordonateur de la coalition publiez ce que payez a présenté sa communication sur » La conformité du rapport ITIE 2012 à la norme « .

De l’autre coté, Félicien Mbikay, secrétaire exécutif de la coalition a fait une analyse du rapport ITIE 2012, conformément aux 10 indicateurs de l’Institut pour la Gouvernance des Ressources Naturelles. Son analyse s’était concentrée sur l’exigence 3 pour voir si le rapport 2012 contient toutes les informations contextuelles exigées par la norme ITIE.

Après avoir passé en revue toutes les informations contextuelles contenues dans le rapport, Mbikay a conclu qu’il y a certains rapports qui ont été fournies sans se conformer à la norme. Il a cité par exemple les informations relatives à la production qui fournissent le volume produit et exporté, mais sans valeur monétaire. L’intervenant a conclu en disant que le rapport ITIE 2012, bien que contenant beaucoup d’informations contextuelles, il ne respecte pas en totalité l’exigence 3.

Après cette communication, les participants ont travaillé en groupe de travail sur deux sujets à savoir, Groupe 1 sur « Les stratégies pour disséminer le rapport ITIE 2012 auprès des communautés locales » et le Groupe 2 sur » Les obstacles à la dissémination du rapport ITIE 2012 auprès des communautés locales « .

Après la restitution des travaux des groupes, Léon NZITA, membre du Conseil d’Administration de l’ITIE/RDC a expliqué le rôle et l’intérêt d’organiser des jeux radiophoniques sur l’ITIE dans le but d’intéresser la population à l’ITIE et de créer une émulation parmi les auditeurs de la radio.

Par Godé Kalonji Muk