Les confessions religieuses tentent d’éteindre le feu !

Mercredi 2 décembre 2015 - 10:41

Les chefs des confessions religieuses ont invité Lundi 30 novembre la population et les hommes de bonne volonté à participer au dialogue politique national convoqué par le président Joseph Kabila. Ils estiment que ce forum des nécessaire pour assurer un aboutissement heureux du processus électoral.

 

Réunies au siège de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), les confessions religieuses, à l’exception de l’église catholique, ont indiqué que le dialogue politiqué inclusif est nécessaire pour régler les différends dans le pays.

 

« Nous confessions religieuses de la RDC, prenant la mesure de la crise du processus électoral en RDC, réaffirmons la nécessité et l’opportunité d’un échange fraternel ouvert et sans contraintes, entre les nationaux autour de toutes les questions majeures qui déterminent l’aboutissement heureux du processus électoral », a déclaré le Révérend Delphin Elebe Kapaly, représentant légal de l’église Kimbanguiste et président de la CIME.

 

La même source appelle les acteurs politiques au sens de responsabilité.

“Nous invitons vivement tous les hommes politiques et tous les délégués à ce dialogue, à bien prendre la mesure de la responsabilité qui leur incombe et de la grande confiance que toute la nation fait reposer sir eux”, a ajouté le porte parole des confessions religieuses.

 

Dans un message adressé à la nation le dimanche, le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé la convocation d’un « dialogue politique national inclusif ».

 

Ce forum doit notamment débattre du fichier électoral, du calendrier électoral, de la sécurisation des élections, du financement de ces dernières ainsi que du rôle des partenaires extérieurs dans ce processus.

 

La CIME est un cadre d’échange d’informations électorales et de dialogue permanent qui vise à gérer par la médiation les tensions électorales, avant, pendant et après les élections. Elle a été créée en 2014. Les évêques catholiques s’y sont retirés, trois, semaines après sa création.