Les membres de la CNDH s’imprègnent de leur mission

Vendredi 5 juin 2015 - 11:03

En collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme(BCNUDH), les membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) tiennent, du 4 au 5 juin 2015 à Béatrice Hôtel, dans la commune de la Gombe, un atelier d’imprégnation et d’appropriation des missions leur assignées. De manière générale, cet atelier vise à contribuer à l’opérationnalisation de la CNDH en aidant ses membres et le personnel technique à acquérir les outils méthodologiques et à développer les qualités et dispositions nécessaires à la bonne exécution de celle-ci. Sur le plan spécifique, on veut offrir aux membres de la CNDH et au personnel technique, l’opportunité et le cadre adéquat pour bien s’imprégner des missions leur assignées par la loi organique, cerner tous les contours de leurs attributions et dissiper les zones d’ombres éventuelles.

Pour le BCNUDH, représenté par son directeur adjoint Abdoul Aziz Thioye, c’est aux membres de la CNDH de tracer les sillons qui marqueront de manière indélébile l’histoire de cette institution en RDC. Car, l’ONU exécute une large gamme d’activités visant à réaliser l’un de ses principaux objectifs qui est la promotion et la protection des droits de l’homme. A cela s’ajoute à le fait que les Nations Unies fournissent une assistance concrète aux Etats dans les efforts qu’ils déploient pour protéger et promouvoir les droits de l’homme, de même qu’elles informent les populations des droits auxquels elles peuvent prétendre.

Pour le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme, il faut être conscient que ses ressources comme sa capacité d’intervention directe, notamment dans les cas individuels, sont limitées. En pratique, une organisation ne peut jamais espérer suivre de près chaque situation, pas plus qu’elle ne peut enquêter sur toutes les allégations de violation des droits de l’homme ni porter secours à toutes les victimes. Raison pour laquelle le système international est lourdement tributaire de l’appui qu’il reçoit des systèmes régionaux de protection des droits de l’homme tels que ceux qui fonctionnent en Europe, en Afrique et en Amérique.

Pour Mwamba Mushikonke Mwamus, président de la CNDH, l’organisation de cet atelier d’imprégnation des missions assignées à son institution, tombe au moment opportun. Il permettra l’appropriation de différentes attributions telles que conférées par la loi organique. Les recommandations qui découleront de ces assises permettront aux membres de la CNDH de mieux asseoir leurs activités en faveur de la promotion et protection des droits de l’homme en RDC.

Yves Kadima