Sola Oteli réclame 85.000 dollars des arriérés locatifs à l’UDEMO

Mercredi 13 mai 2015 - 17:27

L’Union des démocrates Mobutistes (UDEMO) est devant le Tribunal de grande instance de la Gombe, à la requête de sieur Sola Oteli qui, se trouve être son ancien bailleur. Il lui réclame 85.000 dollars des arriérés locatifs, allant de 2010 à 2012. Sans compter les dommages et intérêts de l’ordre d’un million de dollars.

Sieur Sola Oteli est propriétaire de l’immeuble situé sur l’avenuePumbu, numéro 4, commune de la Gombe. C’est en cette qualité qu’il va en 2006, conclure un contrat de bail avec l’Union des démocrates Mobutistes (UDEMO) qui a été représenté par Nzanga Mobutu.

Il a été convenu aux termes de ce contrat que l’UDEMO devait commencer à payer mensuellement, une somme de 4.000 dollars. Et le contrat en question commencera à être exécuté, sans problème.

Cependant, l’UDEMO ne va plus depuis 2010, commencer à honorer ses obligations, soit à payer ses loyers mensuels. Jusqu’à ce qu’il a va curieusement, en novembre 2012, libérer les lieux sans en informer au préalable le bailleur. Pire, l’immeuble sera laissé dans un délabrement avancé.

Concrètement, l’UDEMO a totalisé en termes d’arriérés, une rondelette somme de 55.000 dollars américains. A côté de ce montant, il faut ajouter les frais de factures de Régideso et Snel, évalués à 15.783.020 FC (Francs congolais).

Sola Oteli soutient que l’état dans lequel, l’UDEMO a laissé son immeuble, lui a contraint d’engager beaucoup de frais pour procéder à la réhabilitation de son immeuble. Ce qui va lui coûter environ 30.000 dollars.

En tout, Sola Oteli réclame une affaire de 85.000 dollars et 15.783.020 FC (Francs congolais) à titre principal.

Ce qui est, avant de procéder à cette action, Sola Oteli a procédé à des réclamations, négociations et démarches pour un arrangement amiable qui sont malheureusement, restées vaines à cause de ce que Sola Oteli qualifie de «la mauvaise foi notoire et caractérisé de l’UDEMO».

«Craignant que ce parti ne tombe en faillite et qu’il ne disparaisse dans la nature, mon requérant saisit le Tribunal de céans et pendant cette période favorable pour que sa créance lui soit payée sans atermoiement», note l’exploit introductif d’instance (acte d’accusation). Et de poursuivre : «Attendu que le comportement de l’UDEMO a créé un énorme préjudice à mon requérant qui réclame la somme de 1.000.000 USD à titre des dommages et intérêts».

P.M.