Le TGI Kalamu déclare non fondée la requête de Me Shabani

Mercredi 5 novembre 2014 - 08:38

Cinq mois après l’audience d’instruction au tribunal de grande instance de Kalamu, où, la partie demanderesse Me Idriss’aShabani avait réclamé une suspicion légitime dans cette affaire l’opposant à son ancien client Ernest Ifeanyi. Ainsi le TgiKalamu avait pris la cause en délibéré.

C’est ainsi qu’après analyse, le Tgi a rejeté la requête de la partie Shabani.  La cause a été, une fois de plus appelée, hier mardi 4 novembre 2014 au tribunal de Paix de Pont Kasa-Vubu. Au cours de la quelle, Me Idriss’a a comparu sous réserve. Puisque, selon lui et son conseil, la partie demanderesse devait être notifiée par un exploit de «notification de date d’audience » en lieu et place de la « citation à comparution » et de faire observer que le dit tribunal devait se déclarer non saisi faute de la régularité de l’exploit.

      Le tribunal s’est déclaré « saisi » avant d’appeler les parties à plaider. En estimant que les arguments avancés par la partie demanderesse devraient plutôt constituer « une réserve stratégique » pour la partie défenderesse, et non le contraire. Etant donné que la partie civile a été notifiée à personne.

       La partie prévenue a fait savoir que de telles exceptions ne peuvent pas être soulevées à la 18ème audience. Etant donné que la présente cause a été instruite pendant plusieurs mois.

Incident

       Mécontente, la partie demanderesse a accusé le tribunal d’être de mèche avec le prévenu. Elle a ainsi demandé aux membres du tribunal de se déporter. Et pour bien se faire comprendre, elle a sorti un acte d’appel contre cette décision préparatoire.

            Il faudrait noter que Me Idriss’a a été avocat d’Ernest Ifeanyi. Il lui réclamait 25 000 $ comme frais d’honoraires assortis des dommages et intérêts de l’ordre de 2 000$. Après débat, Me Idriss’a a assigné Ifeanyi en disant qu’il lui aurait proféré des menaces téléphoniques sur son numéro Vodacom. Ainsi l’expertise de Vodacom a été requise, malheureusement, vu le temps imparti, Vodacom n’a été en mesure de fournir des éléments capables de départager les parties.

Dorcas NSOMUE