Initiée par le député Crispin Mbindule : La motion de censure contre le Gouvernement Matata bientôt déposée

Jeudi 19 mai 2016 - 11:23
Image

Selon un communiqué distribué hier à la presse, cette motion est centrée sur la persistance des massacres et kidnappings perpétrés à l’Est, ainsi que sur la gestion prédatrice de la chose publique

Selon un communiqué de presse distribué mercredi 18 mai aux hommes et femmes des médias, la motion de censure initiée par le député national Crispin Mbindule Mitono contre le Gouvernement Matata sera incessamment déposée aux services compétents de l’Assemblée nationale.

Ce dépôt interviendra dès que cette motion aura totalisé un minimum de 125 signatures des élus du peuple préoccupés par la dégradation toujours inquiétante des conditions sociales de la population de la République Démocratique du Congo.

Cette motion vise à mettre hors d’état de nuire les mauvais gestionnaires de la chose publique, par une action commune des députés nationaux non corrompus. Elle met l’accent sur la persistance du drame des massacres et kidnappings dont souffrent les populations congolaises vivant à Lubero, Butembo, Beni, Mambasa et Irumu.

A travers ce communiqué, Mbindule Mitono affirme que, contrairement aux allégations publiées dans certains organes de presse par le Gouvernement, il est bel et bien l’unique auteur et rédacteur du texte ainsi que de la conclusion de la question orale avec débat adressée au Premier ministre en rapport avec l’évaluation du niveau d’exécution du programme quinquennal de l’exécutif national et non le président de l’Assemblée nationale.

» Dire que le président de l’Assemblée nationale est l’instigateur de ma question orale avec débat constitue une injure contre moi et la population qui m’a élu… « , poursuit Crispin Mbindule, ajoutant qu’il est un des rares députés nationaux incorruptibles de la Représentation nationale.

Il rappelle que le processus réglementaire de cette question orale qui a conduit à la motion de censure en gestation a été enclenché en mars 2015, pour être enfin finalisé en avril dernier. » Pour ce faire, j’ai dû dénoncer et accuser le président de l’Assemblée nationale de tergiversations tendant à jeter cette question orale dans les oubliettes… J’ai mis le bureau de l’Assemblée nationale au défi de respect de la parole donnée… « , a enchaîné le député.

Par Marcel Tshishiku