Kamerhe, Fayulu, Olenghankoy, Puela, Tacher Lusamba et Mukonkole, Ingele ont, après avoir échangé avec les émissaires du président de l’Udps, affirmé qu’il n’est pas question de dialoguer avec le régime de M. Kabila. Le seul dialogue pour l’opposition radicale, ce sont les urnes avec l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. La possibilité pour sortir le pays du bourbier actuel demeure le départ du président actuel, a tranché Martin Fayulu. Depuis que la cour constitutionnelle a rendu son arrêt en interprétation de l’article 70, la Dynamique qui entrevoyait accepter un dialogue convoqué par la communauté internationale conformément à la résolution 2277, s’est totalement ravisée. ‘‘Nous aurions pu y aller à la demande de la communauté internationale et sous sa supervision. Et, nous avions exigé qu’il soit organisé un panel. Mais puisque, la cour constitutionnelle s’est arrogée le droit de réécrire la constitution en interdisant l’application des articles 75 et 76 au cas où il n’y aurait pas élection, nous ne sommes pas prêts d’aller cautionner le glissement’’, a indiqué Albert Fabrice Puela, le modérateur de la plateforme qui rappelle au même moment que la résolution 2277 interdit toute violation de la constitution. Malgré cet arrêt de la cour, Etienne Tshisekedi pense toujours dialoguer avec la majorité au pouvoir dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba pour baliser le chemin des élections. Selon l’Udps, il ne s’agit pas du dialogue convoqué par le président Kabila mais il s’inscrit dans la logique de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Les belles explications de Bruno Tshibala et sa suite n’ont pas été entendues par une opposition qui est prête à en découdre avec le régime Kabila. Ils sont donc rentrés bredouilles.