L’ambassadeur de Belgique pour le respect des délais constitutionnels en RDC

Samedi 12 septembre 2015 - 10:10

La Belgique plaide pour le respect des délais constitutionnels, a soutenu l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RD Congo, Michel Lastschenko, à l’occasion de la session plénière sur le climat des affaires en RD Congo entre la Mission économiques des hommes d’affaires belges, dont les délégués ont séjourné du 7 au 9 septembre 2015 à Kinshasa, et les autorités publiques, les opérateurs économiques ainsi que les universités et institutions académiques du pays.

L’ambassadeur de Belgique n’a fait que réitérer la position de ce pays colonisateur vis-à-vis de son ancienne colonie, la volonté de voir la RD Congo respecter les délais constitutionnels. Il a abordé, à cet effet, les grands défis politiques congolais, qui sont ceux de la démocratie qu’il faut à tout prix consolider, de la justice tant décriée mais que le Conseil de la magistrature suprême se prend l’engagement de changer les choses, ainsi que de la gouvernance dans .un pays où la corruption est éri9ée en système. La position de l’ambassadeur de Belgique, déjà connue, a été d’ailleurs relayée par le vice-président et ministre de l’Economie, de l’industrie, de l’innovation et du Numérique du gouvernement wallon, Jean-Claude Marcourt, au cours de la conférence- presse animée, le 9 septembre dernier, à l’issue de la mission économique des hommes d’affaires belges en RD Congo qu’il avait conduit à Kinshasa. Le respect des textes de la Constitution congolaise, a affirmé le vice- président Marcourt de la région de Wallonie, est aussi la volonté de la communauté internationale qui, au travers de ses délégués, ne cesse de le répéter au régime de Kinshasa.

L’ONU, l’UA, les Etats-Unis et plusieurs d’autres ont fait une dernière déclaration pour exiger à Kinshasa de respecter les délais de la Constitution, tout en organisant un dialogue politique où toutes les parties, notamment la majorité au pouvoir, l’opposition et la société civile, devront participer pour donner leur accord de principe sur le processus électoral.

Par Lucien KAZADI T.