Le nouveau Léopold II Edem Kodjo disqualifié

Lundi 23 mai 2016 - 11:44
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L’opposition citoyenne exige le départ du facilitateur Edem Kodjo pour incompétence et maladresse. Son chef de file, Justin Bitakwira trouve que le diplomate togolais se comporte comme le nouveau Léopold II ou le nouveau président de la république du Congo-Kinshasa. Il croit dicter aux congolais ce qu’ils doivent faire. Bitakwira pense qu’Edem Kodjo est trop vieux et surtout un fanatique aveugle de l’Udps pour comprendre les enjeux politiques de l’heure. Et pour qu’il ne brule pas la case Congo, nous lui donnons 48 heures pour rentrer chez lui. Avoir à faire à un borne, c’est compliqué, ajoute l’élu d’Uvira qui rappelle à l’ancien secrétaire général de l’Union Africaine que les forces politiques qu’il semble négliger aujourd’hui, avaient été consultées par le président Kabila. D’ailleurs, le dialogue politique n’a pas été convoqué par M. Kodjo pour qu’il s’arroge le pouvoir de commencer à écarter les acteurs ayant réellement mouillé le maillot pour sa matérialisation. De quel droit va-il donner l’ensemble du quota de l’opposition au comité préparatoire à l’Udps, un parti qui a toujours raté tous les grands rendez-vous de l’histoire. Au lieu de faciliter les choses, l’opposition citoyenne considère que M. Kodjo qui passe son temps à user les lits des hôtels de Kinshasa, est venu enflammer la situation. L’opposant Justin Bitakwira demande à Madame Zuma de procéder illico au remplacement de M. Kodjo. Son discours d’hier prétendant que si l’Udps n’est pas là, il n y aurait pas dialogue, l’a totalement disqualifié, ajoute Bitakwira. Il rappelle au facilitateur que l’Udps n’est pas un parti-Etat au sein de l’opposition où toutes les autres formations politiques doivent le vénérer. Avant de parler, M. Kodjo doit tourner sept fois sa langue. S’il dormait pendant 36 ans, il doit savoir que les années 90 sont passées avec leur vent des conférences nationales souveraines. Epoque où lui était devenu premier ministre comme aussi son vieux Etienne Tshisekedi en RDC. L’ancien président du groupe parlementaire Unc explique qu’aujourd’hui, il y a une nouvelle génération des acteurs politiques. Il rappelle que le défaut d’Edem Kodjo, c’est de rester dans la nostalgie des années 90. Et comme, l’ancien premier ministre togolais a perdu la qualité de facilitateur, Justin Bitakwira l’invite à plier ses bagages et à rentrer à Addis-Abeba en Ethiopie ou carrément dans son pays à savoir le Togo.