Le vol des câbles électriques aériens refait surface à Mombele

Jeudi 8 septembre 2016 - 10:14

Le vol de câbles électriques aériens refait surface dans le quartier Mombele, dans la commune de Limete. Des inciviques armés opèrent la nuit et visent essentiellement les câbles électriques aériens installés sur les poteaux. Dans les années 80, le quartier Mombele qui porte le nom de l’un des fils du défunt Grand Roi Teke, Ngaliema, était occupé principalement par des personnes issues de l’ethnie Teke.

Il n’a pas été alimenté en courant électrique pendant longtemps. Le pétrole était le plus utilisé à des fins domestiques (pour les lampes tempête et autres). L’année 85 a marqué le début de l’installation du courant électrique, via des poteaux supportant des câbles.

Cette réalisation, 30 ans après, commence à être sabotée par certains inciviques. Munis de pinces coupantes, testeurs et autres, ainsi que des armes, ils volent les câbles électriques aériens. Ce forfait occasionne régulièrement la coupure du courant électrique et certaines de ses avenues sont actuellement privées d’électricité. Sur l’avenue Maluku, des câbles électriques de plus de 100m de long ont été emportés et les habitations érigées sur l’artère sont en ce jour dans le noir.

La même scène s’est produite sur plus de cinq avenues dans le quartier. La longueur des câbles électriques aériens volés varie d’une avenue à une autre. Sur l’avenue Kunzulu, les occupants se sont réveillés et ont constaté la perte de câbles électriques, estimés à une longueur de plus de 50m. Toutes ces pratiques ne se font que la nuit.

A cet endroit, non loin du marché dénommé « marché de bois ou marché Mombele », les gens qui y ont installé des machines à bois utilisent le courant électrique pour les travaux de sciage. Pendant ce temps, ils éprouvent d’énormes difficultés pour faire fonctionner leurs machines. Ce calvaire vécu par les occupants du quartier Mombele, précisent des sources bien informées, se passe au nez et à la barbe de certains policiers.

Les riverains craignent que la situation d’insécurité s’empire. C’est pourquoi, ils interpellent les services de sécurité commis dans ce quartier de bien vouloir renforcer les patrouilles nocturnes.

Par Guylain Imbula