Les professeurs accordent un sursis de trois semaines au gouvernement

Lundi 15 décembre 2014 - 13:30

Comme prévu dans leur programme, sept jours après leur ultimatum accordé au gouvernement en date du 06 décembre au sortir de leur assemblée générale tenu à l’Université de Kinshasa, les professeurs membres de l’Association des Professeurs de l’Université de. Kinshasa se sont réunis, le samedi 13 décembre 2014 au même endroit. C’était pour évaluer les modalités de la prise en compte de leurs revendications.
Devant une situation qui n’a pas évolué à leur avantage ainsi que le changement de la composition gouvernementale au lendemain de leur déclaration, les professeurs ont trouvé utile d’accorder un nouveau délai au gouvernement Matata II.

Après débat à huis clos, dont le maitre de séance était le professeur Antoine Kitombole Tshovu, président de l’Apukin, le professeur Mbandu Kia Manguedi, rapporteur de l’Apukin, a fait la lecture du communiqué final. Les professeurs ont accordé un ultimatum afin de permettre au gouvernement de procéder au payement des arriérés de leurs primes de fonction en souffrance depuis 2012.
Pour montrer leur bonne foi, les professeurs de l’Université de Kinshasa acceptent de donner un temps raisonnable à la nouvelle équipe gouvernementale pour régler définitivement ce dossier qui n’a que trop duré.

Les professeurs conviennent de se retrouver le 07janvier 2015 pour une dernière et ultime décision.
Rappelons que le protocole d’accord auquel on fait allusion avait été signé en avril 2010, entre l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa et le gouvernement.
A l’époque, toutes les associations des professeurs, notamment l’Association des Professeurs de l’institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (API), l’Association des Professeur de l’Université Pédagogique et autres étaient représentées par l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa.

Selon le contrat, il était question de retrancher à la source une somme d’argent aux professeurs, qui devait servir de l’achat à crédit de leurs véhicules auprès de la compagnie automobile dénommée ATC (Auto Transport Compagny).
Actuellement, c’est cet argent qui fait l’objet de la présente querelle entre le gouvernement et les enseignants, car il n’est pas remboursé à qui de droits (aux professeurs alors que la dette des véhicules a été réglée.
Dorcas Nsomwe