Ligue des champions de la CAFs : SM Sanga Balende face au « Goliath » angolais

Mercredi 25 février 2015 - 08:27

Ce dimanche 1er mars, les sportifs congolais doivent être à l’unisson comme ils l’ont été lors de la CAN Guinée équatoriale 2015. Ce, à l’occasion du match retour au Stade Tata Raphaël entre SM Sanga Balende de la RDC et Recreativo d’Angola comptant pour les préliminaires de la Ligue des champions de la CAF. L’équipe vice-championne de la RDC a été battue en match aller par 3-1.
Il est vrai que l’adversaire est un colosse du championnat de l’Angola et est nanti d’une certaine expérience. Néanmoins, il n’est pas invincible ni un foudre de guerre.
Le score du match aller n’est pas tellement dramatique dans la mesure où les poulains du gouverneur Ngoy Kasanji ont réussi à inscrire un but qui pourrait peser lourd le dimanche. Tous les Congolais, dépouillés de leurs sentiments partisans, vont invoquer les esprits des ancêtres par leurs prières pour que les « Banjelo ne basantu » marquent au moins deux buts sans en encaisser un seul. C’est la condition sine qua non pour qu’ils soient qualifiés au tour suivant.

Pour ce faire, les rouge-or congolais doivent descendre sur l’aire de jeu avec une farouche détermination et sans complexe. En football, il arrive parfois que la réalité sur le terrain soit toute différente des pronostics. En Espagne, le petit club de Vicente Calderon n’a-t-il pas sèchement battu il y a plus d’une semaine le grand Real de Madrid par 4-0 ? Dans le même pays, Elche n’a-t-il pas fait fléchir samedi dernier le majestueux Barcelone où trône « l’extra-terrestre » Lionnel Messi ? Tout ceci pour dire qu’en football, tout peut arriver, l’imaginable comme l’inimaginable.

Quant à nous, nous croyons que l’expertise de Médard Lusadusu et de Santos Muntubile Djalma Santa Maria aura raison du club angolais en dépit de sa notoriété.
Nous souhaitons donc bonne chance à nos ambassadeurs qui ont la lourde charge d’arracher la qualification. Certes, la tâche est difficile mais elle n’est pas impossible.

(Denis Lubindi)