A l’issue de ces assises, le Gouvernement, la Société civile, les partenaires multilatéraux… arrêteront des orientations politiques pour la définition des interventions prioritaires pour l’opérationnalisation des engagements nationaux de la RDC, pris au terme de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le séminaire national d’appropriation et d’identification des interventions prioritaires pour l’opérationnalisation des engagements de la RDC à Addis-Abeba, ouvert hier mercredi 3 juin à la Cité de l’UA balisera aussi le chemin en vue du dialogue politique voulu par le chef de l’Etat et la majorité d’acteurs politiques congolais. Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, qui en a donné le coup d’envoi, promet que les résolutions qui en sortiront seront soutenus par le Président de la République et le Gouvernement. Une rencontre préparative aux assises du mois de juillet prochain à New York entre les différents signataires de l’Accord-cadre.
Ces assises de deux jours co-organisées par le Mécanisme national de suivi (MNS), visent à instaurer un cadre de dialogue politique de haut niveau entre l’Exécutif congolais et ses partenaires. Une manière pour les deux parties d’identifier les réformes et interventions prioritaires pertinentes pour la mise en œuvre effective des engagements de la RDC au titre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région (ACCAA). Les participants devraient se convenir d’un pacte de redevabilité mutuelle entre la RDC et ses partenaires, élaboré un plan pluriannuel, permettre une compréhension commune de la politique du Gouvernement congolais…
Des groupes thématiques issus de la Primature , différents ministères (Plan, Budget, Economie et Finances), , les institutions publiques, des organisations de la Société civile et des organisations et multilatéraux de coopération, de la Monusco… conjuguent ensemble des efforts pour répondre aux orientations soulevées par l’Accord-cadre. Avec près de 120 experts, François Muamba estime que cette réunion de haut niveau a une portée nationale, car impliquant différents acteurs. Experts nationaux et ceux issus des organismes de coopération et de la Société civile se donnent la tâche d’avoir " une compréhension des orientations stratégiques et politiques du nouveau Gouvernement ". Ils s’accorderont sur une matrice d’actions et d’interventions prioritaires globales et sectorielles réalistes et pertinentes.
C’est dans ce même ordre d’idées que le représentant de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la région des Grands Lacs appelle le Gouvernement congolais à pérenniser les engagements nationaux. Tout en lui demandant de doter le MNS des moyens conséquents pour mieux remplir sa mission.
Le représentant du Secrétaire général de l’Onu, Saïd Djinnit a fait savoir que "nous sommes tous derrière les autorités congolaises pour la mise en œuvre efficace des engagements de la RDC à Addis-Abeba ". " Moi et Martin Kobler (chef de la Monusco) sommes toux deux disposés à faciliter la matérialisation des recommandations qui seront issues de ce séminaire ", a écrit Saïd Djinnit dans une lettre lue par son représentant à l’ouverture dudit séminaire.Rachidi MABANDU