Un projet pour professionnaliser les peintres rd-congolais

Vendredi 21 novembre 2014 - 08:33

Les Etats-Unis d’Amérique par le biais de son ambassade en RD-Congo tiennent à la professionnalisation des peintres-muralistes rd-congolais. Cette position a été défendue avec véhémence par l’attachée culturelle de l’ambassade des USA au cours d’une conférence-presse, le mercredi 19 novembre dernier, au centre culturel américain.
Il sera organisé dans les jours à venir des ateliers de formation et des séances de partage d’expériences entre les peintres-muralistes de la RD-Congo et la muraliste américaine, Christine Rhun. Deux villes rd-congolaises auront donc l’aubaine d’accueillir les fruits de ce projet. Il s’agit de la ville de Kinshasa et de la Bukavu dans la province du Sud-Kivu. A Kinshasa, c’est logiquement l’académie des beaux-arts qui abritera ces différentes entre la muraliste américaine et ceux de la RD-Congo. Des rencontres avec le public kinois seront également de la partie. A Bukavu, c’est le siège de la fondation Mpanzi et de l’athénée de Baene qui accueilleront ces rencontres inter artistes.

Au terme de ce projet, les muralistes rd-congolais devront peindre différents murs en rapport avec divers thématiques dont la paix, la démocratie. «Les thématiques de ces différentes peintures doivent être utilitaires. Ça doit communiquer un message qui soit utile pour la vie de la communauté», a fait savoir la muraliste, Christine Rhun. D’après le promoteur de l’ASBL Culture Plus, Yann Kwete, ce projet est un d’autres qui vise à rapprocher les deux pays- les USA et la RD-Congo- par la culture et plus précisément par la peinture murale. D’après lui, la peinture murale n’est pas à confondre avec le graffiti. «La peinture murale est une peinture ordinaire mais réalisée sur des grands supports. Et comme le terme l’indique ce support est le mur», a souligné Yann Kwete. Avant d’ajouter que: «Le graffiti, par contre, sert généralement à passer un message. Il est considéré maintenant comme un des arts contemporains et il n’est plus comme à l’époque un des traits du vandalisme». Il est à noter que ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et l’ASBL Culture Plus. Cette structure chapotée par Yann Kwete, est l’initiatrice du premier festival du graffiti de Kinshasa qui s’est tenu dans la capitale rd-congolaise en décembre 2013.
deo kokolo