Rentrée parlementaire : députés et sénateurs invités à cultiver la paix

Mardi 16 septembre 2014 - 11:01

Le Président du Sénat, l‟Honorable Léon Kengo wa Dondo, a ouvert la session ordinaire de septembre 2014. Une rentrée parlementaire, à priori, essentiellement budgétaire. C‟était hier, lundi 15 septembre 2014 au Palais du Peuple devant le Chef du Gouvernement et ses ministres, le Premier Président de la Cour Suprême de Justice, le Procureur Général de la République, les représentants des organismes du système des Nations Unies, la quasi-totalité du corps diplomatique accrédité à Kinshasa, les représentants des Confessions religieuses ainsi des différentes autorités civiles et militaires de la RDC.
Pendant trente minutes environ, le Président du Sénat a axé son discours sur le budget, des projets de lois initiés par le Gouvernement notamment, celui portant sur la révision constitutionnelle qui agite la classe politique. Léon Kengo a invité les acteurs politiques au respect des engagements, à la culture de la paix et à faire preuve de l‟esprit de tolérance. Plus d‟une heure après, le Président de l‟Assemblée nationale, l‟Honorable Aubin Minaku Nzalandjoku, s‟est livré au même exercice. Deux discours, au style différent, pour une seule rentrée parlementaire. Après trois mois de repos, les députés et sénateurs vont renouer avec les débats à l‟hémicycle. Une session pendant laquelle des décisions seront prises. A la Chambre basse, tout comme à la Chambre haute, l‟on a observé une minute de silence en mémoire de feu Lieutenant-général Jean-Lucien Bahuma et en souvenir des victimes de la fièvre hémorragique d‟Ebola. C‟est dire que la session de septembre s‟ouvre à un moment douloureux où la population du Territoire de Djera, en Province de l‟Equateur est frappée par la fièvre hémorragique d‟Ebola. Par ailleurs, il est à noter qu‟au cours de cette session, les élus du peuple ont plusieurs défis à relever. La question qui fera débat c‟est celle relative à la révision des articles verrouillés de la Constitution du 18 février 2006. Deux points de vue opposés sont apparus. Minaku ne ferme pas la porte à la révision de la Constitution, y compris en ses articles verrouillés. En dernier ressort, le peuple devrait trancher. Par voie référendaire, bien sûr. On n‟en est encore pas là. Aucun projet en ce sens n‟a été déposé sur le bureau de l‟Assemblée nationale. Kengo pense à autre chose. Le respect de la Constitution. Les politiciens sont invités à cultiver la paix, la tolérance.