Economie

La 10ème Conférence économique africaine (CEA) s’est ouverte hier à la Cité de l’Union africaine (UA) à Kinshasa/Ngaliema. C’est le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, représentant le Chef de l’Etat Joseph Kabange, qui a ouvert les travaux de cette rencontre placée sous le thème : « Lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le développement humains après 2015 ».  

L’Afrique, réunie à Kinshasa, veut vaincre à jamais les fléaux qui empêchent son développement. Des experts recherchent un consensus dans la stratégie de lutte contre la pauvreté et les inégalités à l’échelle du continent noir pour les quinze années à venir.  

Mais comment en est-on arrivé à cette manifestation d’importance économique et stratégique sans en informer pleinement les masses populaires ? La Banque centrale du Congo(BCC), anime depuis plus d’une semaine ce qu’elle appelle à juste titre la « fête de l’argent », cette réjouissance qui est à notre connaissance une grande première en République démocratique du Congo, a lieu dans la capitale et dans les régions de l’arrière-pays !

Léon Kengo wa Dondo qui a représenté le chef de l’Etat, a déclaré que malgré des faiblesses persistantes, la RDC a enregistré des progrès notables les 10 dernières années Le président du Sénat, l’honorable Léon Kengo wa Dondo a ouvert hier lundi 2 novembre à la cité de l’Union africaine de Kinshasa, les travaux de la 10ème (dixième) édition de la Conférence économique africaine. 

Démarrés depuis hier, lundi 2 novembre 2015, les travaux de la 10ème Conférence économique africaine, (CEA) vont se poursuivre jusqu’au 4 novembre 2015. Sous le thème: « Lutter contre la pauvreté et les inégalités dans le programme de développement pour l’après 2015. Près de 400 experts dont 150 venants d’Afrique y prennent part pendant quatre jours pour réfléchir sur l’agenda économique du continent.  

Les commerçants de Kongolo dans la province de Tanganyika demandent au gouvernement de faire appliquer les nouveaux tarifs aériens pour les vols qui desservent leur localité. Se confiant à Radio Okapi, un commerçant qui voyage en avion sur ce trajet affirme ne pas comprendre pourquoi la compagnie africaine d’aviation (CAA), qui est la seule à desservir Kongolo pour le moment, fixe le prix des billets au-delà du seuil fixé dans l’arrêté du ministre de l’économie.

Le ministre provincial des Finances du Maniema, Modeste Kilukula Munganga invite la population de cette province à la culture de l’épargne. Il a lancé cet appel en marge de la campagne d’éducation financière, lancée en marge de la journée internationale d’épargne, célébrée le 31 octobre de chaque année: «Je lance un vibrant appel à la culture de l’épargne. C’est rassurer l’avenir de nos enfants et nous préparer aux aléas de la vie».

La notion d’épargne est une vertu. Ce à quoi tient la Banque centrale du Congo. La jeunesse et les femmes en constituent la cible.   Depuis cinq ans, la RDC a pris l’habitude de célébrer la Journée internationale de l’épargne. Une journée qui vise à inculquer la culture financière aux populations congolaises, en tant un accent particulier sur l’importance et la nécessité de l’épargne.  

La Banque mondiale a publié le mardi 27 dernier la nouvelle édition du rapport  Doing Business 2016. Cette étude mondiale évalue la qualité et l’évolution du climat des affaires à travers 189 économies, via une multitude de critères allant de la facilité de création d’une entreprise à la protection des droits de propriété, la pression ou encore l’accès à l’électricité. Et selon ce rapport, la RDC est classée 184ème sur 189 pays évalués.

Plan Marshall ‘’ !  Voilà la dernière trouvaille du génie de Noël Tshiani Muadiamvita pour développer le Congo-Kinshasa. Scrutant, avec un regard d’expert, la situation économico-politique de la République Démocratique du Congo, ce haut fonctionnaire de la Banque mondiale estime que les congolais doivent réexaminer la philosophie de développement qui, jusque-là, a été d’application dans leur pays. Du moins s’ils veulent, réellement, briser d’avec la misère, la pauvreté et autres mièvreries. Voilà pourquoi, M.