Justice

Après la publication d’un Rapport accablant par l’Ong américaine Human Right Watch contre le gouvernement à propos de l’Opération anti-banditisme dénommé « Likofi », c’est une autre épée de Damoclès qui pèse désormais sur la tête des autorités rd-congolaises qui peuvent faire l’objet des poursuites devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité.

Le président Joseph Kabila Kabange a nommé mercredi 19 novembre 2014 le Procureur général près la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC), Emmanuel Minga Nyamakweng, ainsi que 2 Premiers Avocats généraux et 3 Avocats généraux.

La police nationale congolaise (PNC) a présenté jeudi 20 novembre au terrain Mokali Siwambaza dans la commune de Kimbanseke cinq groupes de délinquants arrêtés ces derniers jours à Kinshasa. Il s’agit d’un total de vingt jeunes, dont une femme, des policiers et militaires accusés de divers crimes dans la ville. Les prévenus sont accusés d’avoir récemment commis des crimes comprenant extorsions, vols, viols et meurtres essentiellement dans le district de la Tshangu.

L’attente a été longue, depuis la nomination des neuf membres de la Cour constitutionnelle au mois de juillet dernier. Mais, depuis hier le suspens a été levé. M. Minga Nyamakuey a été nommé procureur général près la Cour constitutionnelle par ordonnance présidentielle lue hier mercredi 19 novembre soir sur la RTNC. En plus, MM. Mukola Pikpa et Sumbul Fumbwash ont été nommés premiers avocats généraux près la Cour constitutionnelle.

*La conférence hebdomadaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco) d’hier, mercredi 19 novembre 2014,  a été exceptionnelle dans son organisation. Elle s’est déroulée en multiplex, c’est-à-dire,  simultanément à Beni, Goma, au Nord-Kivu et à Kinshasa.

* A travers ces nominations, Joseph Kabila lance un signal fort dans la perspective des prochaines élections.

Le rapport de l’organisation non gouvernementale américaine dénommée "Human Rights Watch " sur les dérapages enregistrés lors de l’opération " Likofi I " à Kinshasa continue à susciter des vives réactions dans les rangs des habitants de la capitale congolaise. Surtout lorsque ce rapport exige la suspension du général Célestin Kanyama qui passe pour un héros dans l’opinion et le retour du directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, Scott Campbell.

Selon le rapport d’enquête publié par Human Rigthts Watch, l’opération menée par la Police dans la capitale congolaise a été entachée d’exécutions sommaires de 51 jeunes et de disparitions forcées de 33 autres personnes.

Dans un communiqué daté d’hier mardi 18 novembre 2014, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu une ordonnance convenant une audience publique le 1er décembre 2014, afin de rendre son jugement sur les appels contre le verdict et la peine prononcés par la Chambre de première instance I dans l’affaire Le Procureur contre Thomas Lubanga Dyilo.

Le premier président de la Cour suprême de justice et Président du Conseil supérieur de la magistrature, Jérôme Kitoko Kimpele, a échangé lundi 17 novembre 2014, dans la soirée, à la Cour suprême de justice, avec les représentants de cinq syndicats représentatifs des magistrats.