Environnement

9 organisations membres de la société civile environnementale dénoncent l'exploitation illicite des ressources naturelles du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) par des rebelles. Dans une déclaration faite à la presse le lundi 22 novembre 2021, ces organisations se disent préoccupées par cette situation qui ne protège pas  la biodiversité et qui insécurise les populations riveraines de ce parc. Elles invitent l'armée à traquer ces rebelles dans l'urgence.

La COP 26 a mis la clé sous le paillasson depuis le 12 novembre 2021. D'après plusieurs analystes des questions climatiques, ce sommet a été le véritable début de la mise en oeuvre de l'accord de Paris.  Dans l'article 2 de cet accord signé en 2015 à la COP 21, plus de 200 pays et organisations s'étaient engagés à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2030.

Le poste de patrouille de Bukima de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) dans le parc national des Virunga a été attaqué dans la nuit de samedi à ce dimanche 21 novembre par des hommes armés. Contacté par 7SUR7.CD, Olivier Mukisya, chargé de communication du parc, précise que le bilan provisoire est d'un écogarde tué.

La République démocratique du Congo est éligible au Fonds Vert. Pour permettre aux organisations de la société civile de droit congolais de bénéficier de ces financements, une formation à leur intention été organisée durant deux jours, soit du jeudi 18 au vendredi 19 novembre 2021, à CEPAS, à Kinshasa. Initiée par l'ONGD Actions Communautaires pour le Développement Intégral (ACDI-ASbl), cette formation avait pour objectif d'outiller  ces organisations sur comment élaborer des projets qui répondent aux critères d'éligibilité définis par les bailleurs de fonds.

Le Parc National des Virunga, patrimoine mondial situé au Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo, a enregistré deux nouvelles naissances de gorilles observées depuis le lundi 15 novembre 2021. Le service de communication de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce mercredi, précise que ces deux naissances ont été recensées dans les familles Wilungula et Humba par des équipes de monitoring en pleines patrouilles.

En séjour dans la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, la délégation de l'Office congolais des contrôle (OCC) a présenté ses civilités auprès de l'autorité provinciale, le lundi 15 novembre 2021.

Dans une interview accordée la semaine dernière à Euronews, le directeur de l'Ecole Régionale d'Aménagement et de Gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux (ERAIFT/UNESCO) et recteur de l'Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi (IFA), Michel Baudouin, a affirmé que les forêts tropicales du bassin du Congo (165 millions d'hectares), dont la RDC détient à elle seule les deux tiers, sont devenues le plus grand puits de stockage du dioxyde de carbone (CO2) devant les bassins d'Amazonie et d'Indonésie.

Honoré Mulumba et Olivier Mushiete, respectivement directeurs généraux du Fonds Forestier National (FFN) et de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), se sont entretenus le samedi 6 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse, en marge de la COP26. Les deux responsables du ministère de l'environnement ont principalement échangé sur la préservation de la biodiversité dans les différents sites de l’ICCN, qui sont souvent soumis à la pression des communautés riveraines en quête du bois pour fabriquer le charbon et aussi des terres agricoles et autres produits dérivés.

Dans un entretien avec 7SUR7.CD le samedi 6 novembre 2021, l'expert en économie du climat et développement durable, Junior Tchiteya, a proposé 5 approches pour que la RDC réalise son engagement international de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 21% d'ici 2030. A en croire cet expert, la riposte climatique et le développement communautaire sont intimement liés. Il appelle ainsi le gouvernement à réorganiser la gouvernance de la question climatique.

Si le terme « scandale géologique » est, depuis longtemps, un cliché pour désigner le Congo, un second terme qui fait référence à un autre type de richesse est désormais en vogue : « deuxième poumon de la Terre », en raison de sa possession de la majeure partie de la forêt tropicale du bassin du Congo. Thème évoqué par le président Félix Tshisekedi lors de sa participation à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) cette semaine à Glasgow, en Écosse.